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1973

La révolution du code-barres

Les Trente Glorieuses ont vu émerger la logistique, qui a révolutionné la manutention et fait du chariot l’outil indispensable des entrepôts. Une invention vient optimiser la gestion des flux :  celle du code-barres, langage standard et universel.

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1973

La révolution du code-barres

La période des Trente Glorieuses a vu émerger le concept de logistique qui a révolutionné le domaine de la manutention et fait du chariot de manutention l’outil indispensable des grands entrepôts modernes apparus avec l’essor de l’industrie agroalimentaire et des centres de distribution.
Une nouvelle invention vient en 1973 optimiser encore davantage la gestion des flux de marchandises. C’est celle du code-barres, langage standard et universel de la grande distribution.

C’est en 1952 que deux américains, Norman Joseph Woodland et Bernard Silver déposent un brevet concernant un code à lignes créé dans le but d’automatiser l’enregistrement des marchandises par les fabricants.

 

Le concept : combiner le système de sonorisation des films et le code morse pour ensuite balayer le code avec une lumière traduisant les barres verticales en informations.
C’est cette invention qui aboutit à la création du code UPC (Universal Product Cop) qui ajoute aux barres verticales, préférées aux cercles concentriques d’origine, une série de chiffres permettant d’identifier le produit.

 

En 1973, son utilisation est adoptée aux États-Unis avant de se répandre en Europe où le concept est très vite adapté et rencontre un succès immédiat.

Support nécessaire de la productivité et de l’efficacité qu’implique la consommation de masse, le code-barres n’enregistre pas uniquement la transaction d’un achat mais entraîne une série d’opérations, depuis l'enregistrement des données d'achats des clients jusqu'à la commande de réapprovisionnement automatique. Il s’intègre ainsi parfaitement dans la gestion de la chaîne logistique.

Code barres entrepôt

Aujourd’hui, avec le développement des achats en ligne pour lesquels les marchandises sont stockées dans de grands entrepôts avant d’être envoyées directement aux clients, le code-barres est devenu un outil essentiel de la gestion des stocks et de la préparation des commandes, optimisant ainsi la chaîne logistique tout en simplifiant la transmission d’informations.

technologie des code barres

1979

Nouveau design pour de nouveaux chariots

Pour rester attractif, Fenwick entreprend de moderniser ses chariots. Des chariots modernes sont développés pour renforcer le confort et la sécurité du cariste. Leur ergonomie est repensée et améliorée pour limiter les troubles musculo squelettiques.

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1979

Nouveau design pour de nouveaux chariots

Maintenir le rythme de production oblige les dirigeants successifs à se montrer inventifs et à établir de nouvelles stratégies commerciales.

Pour rester attractif et dans l’ère du temps, Fenwick entreprend de moderniser ses chariots.

Des chariots modernes sont développés pour renforcer le confort et la sécurité du cariste. L’ergonomie des chariots est nettement améliorée pour limiter les troubles musculo squelettiques.

Dans le même temps leur design est entièrement repensé : la silhouette des chariots est rajeunie, plus arrondie et moins angulaire. Autre révolution : les emblématiques chariots jaunes Fenwick passent à une couleur rouge qui est encore celle qui est utilisée aujourd’hui.

Cette révolution visuelle est actée lors de la sortie en 1980 de la nouvelle gamme ZOOM qui inaugure le nouveau design Fenwick. Le chariot rouge devient au fil du temps la signature de la marque à laquelle l’entreprise Fenwick-Linde demeure fidèle lors du rachat de la société en 1984.

Nouveau design pour de nouveaux chariots
Nouveau design pour de nouveaux chariots
Nouveau design pour de nouveaux chariots
1979 Fenwick Nouveau design pour de nouveaux chariots
1979 Fenwick Nouveau design pour de nouveaux chariots
1979 Fenwick Nouveau design pour de nouveaux chariots
1979 Fenwick Nouveau design pour de nouveaux chariots

1980

La gamme ZOOM

Au début des années 1980, Fenwick-Manutention s’engage dans un nouveau tournant : celui de la standardisation. La société crée de nouvelles séries de chariots, plus modernes et standardisés. Ces efforts conduisent au lancement de la gamme ZOOM.

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1980

La gamme ZOOM

Au début des années 1980, Fenwick-Manutention s’engage dans un nouveau tournant : celui de la standardisation. La société crée de nouvelles séries de chariots, plus modernes et standardisés. Ces efforts conduisent au lancement de la gamme ZOOM.

Ce virage vers la standardisation a pour objectif d’abaisser les coûts de production. Après une décennie de ralentissement économique, Fenwick cherche à s’adapter aux contraintes tout en conservant un matériel haut de gamme. En vendant des versions standards de ses chariots munies d’un équipement complet, elle réduit les variantes en option.

 

Pour ce faire, Fenwick renforce considérablement les effectifs de son bureau d’études. Ces nouvelles recrues travaillent à la création d’un matériel caractérisé par son ergonomie et l’importance accordée au confort du cariste.

 

Des efforts industriels sont concédés, notamment par l’utilisation d’un nombre réduit de composants et de variantes.

Ces efforts conduisent au lancement de deux nouvelles gammes en 1980 : la gamme ZOOM et la gamme PROTON.

La gamme ZOOM comprend 18 modèles et vient ainsi doubler le nombre de modèles de la gamme Fenwick. En version électrique et thermique de 1,5 à 3 tonnes, ces chariots se caractérisent par :

 

  • une amélioration de la sécurité et du confort par un équipement avec mât élévateur double ou triplex à grande visibilité, cabine avec pare-brise avant et arrière panoramiques équipés d’essuie-glaces et lave-glaces électriques, position de conduite réglable, tableau de bord avec voyants et témoins de contrôle, allume-cigare, cendrier et emplacement pour lecteur de cassettes, et pour le ZOOM thermique un compartiment moteur insonorisé ;
  • une direction assistée, tablier à déplacement latéral intégré sans réduction de capacité et transmission automatique limitant l’effort du cariste ;
  • une augmentation des vitesses de translation et de gerbage ;
  • une facilité de maintenance.

 

Ces nouveautés se traduisent par un coût important d’étude et d’industrialisation, mais aussi en lancement commercial. La gamme demeure difficile à amortir pour la société qui y a investi beaucoup, dans un contexte où les effets de la crise conduisent les constructeurs à réviser à la baisse leurs plans d’investissements en chariots.

 

Le caractère haut de gamme de cette nouvelle série est cependant remarqué de manière unanime par la presse professionnelle qui salue la qualité des performances et des équipements de ces nouveaux modèles. Le chariot élévateur moderne de la gamme reçoit le label Formes et Industries de l’Institut Français d’Esthétique industrielle.

La gamme ZOOM
Fenwick La gamme ZOOM
La gamme ZOOM
mon zoom et moi
mon zoom et moi
mon zoom et moi

1980

La gamme PROTON

Le virage vers la standardisation a pour objectif d’abaisser les coûts de production. Après une décennie de ralentissement économique, Fenwick réduit les variantes en option tout en conservant un matériel haut de gamme. Ces efforts conduisent au lancement de la gamme PROTON.

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1980

La gamme PROTON

Au début des années 1980, Fenwick-Manutention s’engage dans un nouveau tournant : celui de la standardisation. La société crée de nouvelles séries de chariots, plus modernes et standardisés.

Ce virage vers la standardisation a pour objectif d’abaisser les coûts de production. Après une décennie de ralentissement économique, Fenwick cherche à s’adapter aux contraintes tout en conservant un matériel haut de gamme. En vendant des versions standards de ses chariots munies d’un équipement complet, elle réduit les variantes en option.

 

Fenwick renforce considérablement les effectifs de son bureau d’études. Ces nouvelles recrues travaillent à la création d’un matériel caractérisé par son ergonomie et l’importance accordée au confort du cariste.

 

Des efforts industriels sont concédés, notamment par l’utilisation d’un nombre réduit de composants et de variantes.

Ces efforts conduisent au lancement de deux nouvelles gammes en 1980 : la gamme ZOOM et la gamme PROTON.
Cette dernière vient remplacer la gamme de chariots électriques compacts à mât frontal de Peg, dont Fenwick-Manutention achète les dernières parts cette même année.

Les principales caractéristiques de la nouvelle gamme électrique PROTON :

  • leur maniabilité en translation ;
  • l’élévation dotée d’un variateur électronique permettant une bonne maîtrise de gerbage ;
  • l’ensemble élévateur équipé en série d’un tablier à déplacement latéral intégré ;
  • un poste de conduite réglable et aménagé.

 

Ce matériel haut de gamme est salué par la presse professionnelle.

 

Malgré leurs qualités, ces deux gammes pénètrent doucement un marché industriel traditionnel, à la recherche de produits spécifiques adaptés à leur besoin.

Fenwick Gamme proton

1981

Les bureaux d'études et le métier de dessinateur

À chaque usine est désormais attribué un bureau d’études chargé de l’industrialisation des types de chariots qu’elle construit et du dessin des modifications hors standard à y apporter à la demande.

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1981

Les bureaux d'études et le métier de dessinateur

En 1979, l’arrivée d’un nouveau directeur chez Fenwick-Manutention, André Pankowski, entraîne une série de nouvelles mesures destinées à restructurer les différentes activités de l’entreprise.

Parmi ses premiers chantiers figure la restructuration des moyens de production. Dès son entrée en fonction, le nouveau directeur décide de décentraliser vers les centres de production les achats spécifiques ainsi que les études d’adaptation.

À chaque usine est désormais attribué un bureau d’études chargé de l’industrialisation des types de chariots qu’elle construit et du dessin des modifications hors standard à y apporter à la demande.

Seule l’usine de Saint-Ouen n’est pas concernée par cette décision puisque la même année le nouveau directeur abandonne toute activité de montage de chariots dans l’atelier d’origine du fait de la faible importance des séries de modèles qui y sont produits.

Ces bureaux d’études sont composés d’ingénieurs et de dessinateurs, à qui l’on confie l’étude de nouveaux produits. Ils sont en charge du renouvellement du matériel et de la création de gammes standardisées plus compétitives que celles de la concurrence.

Les dessinateurs travaillent sur plusieurs modèles de chariots dont les meilleurs arrivent en phase de production chaque année. Ils sont aussi en charge de l’étude de la faisabilité des demandes spécifiques des clients, allant parfois jusqu’à la conception de chariots sur mesure. Enfin, ils sont en charge de l’amélioration des engins existants : ergonomie, performance, confort, ajouts d’accessoires.

Avec la mise en place d’une stratégie de standardisation des produits, les effectifs des bureaux d’études se renforcent pour parvenir à présenter dès 1980 deux nouvelles gammes conçues selon la nouvelle politique industrielle et commerciale en vigueur : les gammes ZOOM et PROTON. 

Quelques années plus tard, après le rachat de la société par le groupe allemand Linde, les bureaux d’études sont réorganisés et on leur donne une attribution spécifique : l’un est chargé du développement des produits, le deuxième du suivi des produits et le dernier est dédié aux modifications de chariots existants.

Les bureaux d'études et le métier de dessinateur

1981 - 1983

Fenwick-Manutention dans la tourmente

En 1981, la famille Fenwick reprend la direction de Fenwick-Manutention. La vente des nouvelles gammes ne permet pas d’amortir les coûts engagés pour leur conception et leur production. Les difficultés économiques poussent la famille à chercher un repreneur.

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1981-1983

Fenwick-Manutention dans la tourmente

À partir de 1981, la famille Fenwick reprend la direction de Fenwick-Manutention. La vente des nouvelles gammes ne permet pas d’amortir les coûts engagés pour leur conception et leur production. Les difficultés économiques poussent la famille Fenwick à chercher un repreneur.

Pendant deux ans, des négociations sont entamées avec plusieurs sociétés telles que Jungheinrich en Allemagne, plusieurs sociétés japonaises, Lansing en Angleterre et avec la société bulgare Balkan Car.

Les négociations avec Balkan Car conduisent à une visite des ateliers de l’entreprise sur place, à Sofia. La découverte des usines est une révélation : munies de belles machines, les ateliers sont pourtant déserts faute de branchements électriques pour les faire fonctionner.

De retour en France, le projet est remis en question puis tout à fait abandonné, suite aux événements liés à l’attentat perpétré contre le Pape Jean-Paul II impliquant les services bulgares et le départ du gouvernement de Jean-Pierre Chevènement, principal porteur de ces négociations.

C’est à ce moment qu’intervient le groupe allemand Linde. Les négociations prennent une orientation nouvelle et en 1984, Linde rachète Fenwick-Manutention.

L’usine de Cenon-sur-Vienne est conservée tandis que celle Saint-Julien-les-Villas est cédée. La transition est confiée à un nouveau directeur, Jürgen Baumann. Il est le dirigeant de la société Linde-Manutention en France. C’est le début d’une nouvelle aventure : celle de Fenwick-Linde.

Fenwick - La quête d’un repreneur
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